L’article se penche sur l’histoire riche et variée de Theix-Noyalo, ainsi que sur sa géographie distinctive. Découvertes des traditions locales, des événements marquants et des influences écclésiastiques et sociales au fil des siècles.
Implantation initiale et développement historique
Origines et occupation du territoire
L’implantation initiale de Theix remonte à une époque ancienne. Au VIe siècle, les Bretons s’installent sur ce territoire et s’y maintiennent durablement. Des toponymes comme Moustoir et Moustoir-Lorho suggèrent la présence d’établissements religieux antiques, possiblement détruits lors des invasions normandes du Xe siècle. Dès le Moyen Âge, plusieurs seigneuries importantes s’établissent sur le territoire de Theix, notamment Le Plessis-Josso, Salarun et Bonervaud, témoignant d’une organisation féodale structurée.
Évolution administrative et religieuse
Vers le XIe siècle, Theix intègre le fief temporel de l’évêque de Vannes, statut qu’elle conserve jusqu’à la Révolution française. En 1790, la commune est officiellement créée et rattachée au canton de Surzur et au district de Vannes. La période révolutionnaire marque un tournant avec la vente des biens ecclésiastiques et l’opposition de la population locale aux nouvelles idées. En 1801, Theix est transférée dans le canton de Vannes-Est et retrouve son statut de paroisse l’année suivante, soulignant l’importance persistante de la dimension religieuse dans la vie locale.
Développement récent et fusion communale
Au XXe siècle, Theix connaît des évolutions significatives. En 1962, la création artificielle de l’étang sur la rivière de Noyalo pour alimenter l’usine Michelin de Vannes modifie le paysage local. Ce plan d’eau de 67 hectares, dont la gestion est confiée à Vannes, s’étend sur les communes de Noyalo et Theix. En 1991, la reconstruction du moulin historique sur ses fondations d’origine témoigne d’une volonté de préserver le patrimoine local. Finalement, la fusion de Theix et Noyalo en 2016 marque une nouvelle étape dans l’histoire administrative de la commune.
Fondation et premières traces
Origines anciennes
Les premières traces d’occupation du territoire de Theix-Noyalo remontent à l’époque bretonne. Au VIe siècle, les Bretons s’établissent dans la région et y demeurent depuis. Certains noms de villages, comme Moustoir et Moustoir-Lorho, suggèrent l’existence d’anciens établissements religieux, possiblement détruits par les Normands au Xe siècle.
Période médiévale
Au Moyen Âge, le territoire de Theix-Noyalo est occupé par plusieurs seigneuries, dont les principales sont Le Plessis-Josso, Salarun et Bonervaud. Vers le XIe siècle, Theix entre dans le fief temporel de l’évêque de Vannes, statut qu’elle conserve jusqu’à la Révolution française en 1790.
Première mention historique
La première trace écrite concernant Noyalo date du 26 avril 1460. Un acte de vente mentionne un grand étier formé par l’étang naturel de Noyalo. Cette référence témoigne de l’existence de la commune et de son importance dans la région dès le XVe siècle.
Évolution au moyen âge
Occupation bretonne et établissements religieux
À partir du VIe siècle, les Bretons s’installent sur le territoire de Theix et s’y maintiennent durablement. Les noms de villages comme le Moustoir et le Moustoir-Lorho suggèrent la présence d’anciens établissements religieux, potentiellement détruits lors des invasions normandes du Xe siècle.
Intégration au fief épiscopal
Vers le XIe siècle, Theix est intégré au fief temporel de l’évêque de Vannes, également appelé régaire. Cette situation perdure jusqu’à la Révolution française en 1790, marquant une longue période sous l’autorité ecclésiastique.
Seigneuries locales
Au cours du Moyen Âge, plusieurs seigneuries s’établissent sur le territoire de Theix. Parmi les plus importantes figurent Le Plessis-Josso, Salarun et Bonervaud. Ces domaines féodaux structurent l’organisation sociale et économique de la région durant cette période.
Géographie et aménagement du territoire
Situation géographique
Theix-Noyalo se situe dans le département du Morbihan, en Bretagne. La commune est traversée par la route reliant Vannes à Nantes. Elle est limitée au nord par Treffléan et Saint-Nolff, à l’ouest par Vannes et Séné, au sud par Surzur, et à l’est par Le Gorvello et Sulniac. Le territoire communal s’étend sur une superficie de 4713 hectares, d’après les données de 1891. La topographie de Theix-Noyalo est caractérisée par la présence de nombreux ruisseaux qui se jettent dans le bras de mer de Noyalo, formant un paysage varié entre terres et eaux.
Aménagements hydrauliques
L’un des éléments marquants du paysage de Theix-Noyalo est l’étang artificiel créé en 1962 sur la rivière de Noyalo. Cet aménagement, d’une superficie d’environ 67 hectares, a été conçu pour fournir l’eau nécessaire à l’usine Michelin implantée à Vannes. La gestion de ce plan d’eau a été concédée à la ville de Vannes. Il s’étend sur les communes de Noyalo et de Theix, avec 58 hectares sur le territoire de Noyalo. Cet étang illustre l’adaptation du territoire aux besoins industriels et urbains de la région.
Patrimoine architectural
Le moulin de Noyalo témoigne de l’histoire et de l’aménagement du territoire. Mentionné dès 1460, ce moulin a fonctionné pendant plusieurs siècles, équipé de deux roues extérieures et utilisant le flux et le reflux des marées. Après son arrêt en 1923 et sa destruction en 1962 lors de la création de l’étang, il a été reconstruit en 1991 sur ses fondations d’origine. Cette reconstruction, décidée par le Conseil municipal en 1990, visait à préserver ce patrimoine historique et à lui redonner une architecture proche de celle du moulin originel.
Structure géographique
Situation
Theix-Noyalo se situe dans le département du Morbihan, en Bretagne. La commune est limitrophe de Vannes au nord-ouest, Séné à l’ouest, Surzur au sud, Le Hézo au sud-ouest, et Saint-Nolff au nord. Elle s’étend sur une superficie d’environ 73 km², offrant un paysage varié entre terre et mer.
Relief et hydrographie
Le territoire de Theix-Noyalo présente un relief peu accidenté, caractéristique de la région. La commune est traversée par plusieurs cours d’eau, dont le principal est la rivière de Noyalo. Cette dernière alimente l’étang de Noyalo, un plan d’eau artificiel créé en 1962 d’une superficie de 67 hectares.
Occupation des sols
Theix-Noyalo se compose d’un mélange de zones urbaines, agricoles et naturelles. Les espaces agricoles occupent une part importante du territoire, avec des cultures variées et des prairies. La commune compte également des zones boisées et des espaces naturels préservés, notamment autour de l’étang de Noyalo.
Création de l’étang de Noyalo
L’étang de Noyalo a été créé artificiellement en 1962 sur la rivière du même nom. Ce projet avait pour objectif de fournir l’eau nécessaire à l’usine Michelin qui s’implantait alors à Vannes. La construction de cet étang a permis de répondre aux besoins industriels croissants de la région.
D’une superficie d’environ 67 hectares, l’étang s’étend sur les communes de Noyalo et de Theix. La majorité de sa surface, soit 58 hectares, se situe sur le territoire de Noyalo. La gestion de ce plan d’eau a été confiée à la ville de Vannes, qui en assure l’entretien et la surveillance.
La création de l’étang a entraîné des changements dans le paysage local. Un ancien moulin, dont l’existence remontait au XVe siècle, a été détruit lors de l’élévation de la digue en 1962. Ce moulin, qui fonctionnait avec les marées, avait cessé son activité en 1923 avant d’être laissé à l’abandon.
En 1990, le Conseil municipal a décidé de reconstruire le moulin sur ses fondations d’origine. Les travaux ont été réalisés en 1991, redonnant vie à cet élément du patrimoine local. La nouvelle architecture du moulin se veut plus proche de sa forme originelle, préservant ainsi l’histoire du site.
Personnalités et administration locale
Maires marquants de Theix
La commune de Theix a connu une longue lignée de maires depuis sa création en 1790. Parmi les figures notables, on peut citer Jean Le Gallic, premier maire de la commune, ainsi que François Le Pavec qui a dirigé la ville pendant la période révolutionnaire. Au XIXe siècle, Mathurin Lancien a occupé le poste pendant 15 ans, de 1831 à 1846. Plus récemment, Joseph Le Digabel a marqué l’histoire locale avec un mandat de 24 ans, de 1947 à 1971. Joseph Oillic a également laissé son empreinte en tant que maire de 1983 à 2008, soit un quart de siècle à la tête de la commune.
Administration actuelle
Aujourd’hui, la gestion municipale de Theix-Noyalo s’inscrit dans la continuité de cette histoire. Le conseil municipal, élu au suffrage universel, prend les décisions importantes pour la commune. Les services municipaux assurent le fonctionnement quotidien de la ville, couvrant des domaines variés comme l’urbanisme, l’éducation, la culture ou l’action sociale. La mairie travaille en collaboration avec l’intercommunalité Golfe du Morbihan – Vannes Agglomération pour certaines compétences partagées. Cette organisation permet de répondre aux besoins des habitants tout en s’adaptant aux évolutions du territoire.
Liste non exhaustive des maires
La commune de Theix-Noyalo a connu une succession de maires au fil des années. Voici une liste non exhaustive des édiles qui ont dirigé la ville :
– 1790 : Jean Le Gallic
– 1790-1791 : Guillaume Le Millon
– 1791-1794 : François Le Pavec
– 1794-1800 : Jean-Louis Le Digabel
– 1800-1802 : François Simon
– 1802-1816 : Sébastien Carton
– 1816-1820 : François-Joseph Le Monnier
– 1820-1830 : Jean Le Pavec
– 1830-1831 : Pierre-Jean-Louis Le Digabel
– 1831-1846 : Mathurin Lancien
– 1846-1848 : Jean-Louis Le Digabel
– 1849-1852 : Edouard Le Mintier de Lehellec
– 1852-1860 : Mathurin Eveno
– 1860-1865 : Jean Picaud
– 1865-1888 : Mathurin Le Digabel
– 1888-1894 : François Celard
– 1894-1896 : Jean-Marie Le Mailloux
– 1896-1916 : Albert Caradec
– 1916-1919 : Guillaume Oillic
– 1919-1932 : Joseph Callo
– 1932-1936 : Leon Lerou
– 1936-1945 : Yves Kerand
– 1945-1947 : Léon Lerou
– 1947-1971 : Joseph Le Digabel
– 1971-1983 : Pierre Dosse
– 1983-2008 : Joseph Oillic
– 2008-2015 : Yves Questel
Cette liste témoigne de l’évolution politique de Theix-Noyalo depuis la Révolution française jusqu’à nos jours. Chaque maire a contribué à sa manière au développement et à la gestion de la commune.
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