Exploration de l’histoire et du patrimoine religieux unique de cette ancienne paroisse miraculeusement préservée.
La création de trédion à travers les âges
Périple à travers l’histoire de Trédion, depuis sa fondation jusqu’à sa transformation en une paroisse indépendante.
Chapelle et fontaine saint-nicolas d’aguénéac
Chapelle et fontaine saint-nicolas d’aguénéac
Histoire et architecture de la chapelle
La chapelle Saint-Nicolas d’Aguénéac, édifiée au XVIIe siècle, constitue un élément patrimonial important de Trédion. Construite vers 1650, elle devint une paroisse en 1658, marquant ainsi son importance croissante dans la vie religieuse locale. L’architecture de la chapelle reflète le style typique des édifices religieux bretons de cette époque, avec son clocher en bois de forme octogonale recouvert d’ardoises. Cette caractéristique architecturale ajoute une touche distinctive à son apparence et témoigne des techniques de construction traditionnelles de la région.
- Fondation vers 1650
- Devenue paroisse en 1658
- Clocher en bois octogonal
Patrimoine intérieur et histoire révolutionnaire
L’intérieur de la chapelle Saint-Nicolas d’Aguénéac abrite un riche patrimoine artistique et religieux. On y trouve notamment des statues de saint Fiacre et d’une Vierge à l’Enfant, témoignant de la dévotion populaire et de l’artisanat local. La chapelle est également chargée d’une histoire tragique liée à la période révolutionnaire. Le 28 octobre 1795, le prêtre desservant, le Père Pierre Coëdelo, fut massacré par les « Bleus » près de « la ville Chotard ». Cet événement a marqué l’histoire de la chapelle et de la communauté locale. Le Père Coëdelo repose désormais dans le cimetière attenant à la chapelle, faisant de ce lieu un site de mémoire important.
- Statues de saint Fiacre et de la Vierge à l’Enfant
- Martyre du Père Pierre Coëdelo en 1795
- Lieu de mémoire et de recueillement
À proximité de la chapelle se trouve la fontaine Saint-Nicolas, un élément complémentaire du site religieux d’Aguénéac. Cette fontaine, comme de nombreuses autres en Bretagne, était probablement associée à des croyances populaires et des rituels de dévotion. Les fontaines sacrées jouaient souvent un rôle important dans la vie spirituelle des communautés rurales, étant perçues comme des lieux de guérison ou de bénédiction. La présence de cette fontaine à côté de la chapelle Saint-Nicolas renforce le caractère sacré de l’ensemble et témoigne de la persistance des traditions locales mêlant christianisme et croyances anciennes.
- Élément complémentaire du site religieux
- Possible lieu de rituels et de dévotion
- Témoignage des traditions locales
La chapelle saint-nicolas d’aguénéac du xviie siècle
La chapelle Saint-Nicolas d’Aguénéac : un joyau du XVIIe siècle
Histoire et fondation de la chapelle
La chapelle Saint-Nicolas d’Aguénéac est un édifice religieux dont les origines remontent au milieu du XVIIe siècle. Construite vers 1650, elle acquiert le statut de paroisse en 1658, date marquant également l’érection de la confrérie de Saint-Nicolas d’Aguénéac. Cette chapelle s’inscrit dans un riche contexte historique, ses racines plongeant dans le passé médiéval de la région. En effet, dès 1121, Derrien III et son fils fondent le prieuré de Saint-Martin pour les moines de Marmoutiers, établissant par la même occasion une chapelle pour desservir Aguénéac.
La chapelle Saint-Nicolas d’Aguénéac a été témoin d’événements marquants de l’histoire locale :
– Elle fut le théâtre du martyre de l’abbé Pierre Coëdelo en 1795, durant la période révolutionnaire
– En 1820, elle participe à la formation de la paroisse de Trédion, aux côtés du prieuré et d’une partie de la frairie du Bellon
– Elle conserve son importance spirituelle malgré la construction de l’église paroissiale en 1871
Architecture et caractéristiques
La chapelle Saint-Nicolas d’Aguénéac présente une architecture caractéristique des édifices religieux ruraux du XVIIe siècle en Bretagne. Son élément le plus distinctif est sans doute son clocher en bois, de forme octogonale, recouvert d’ardoises. Cette structure unique confère à la chapelle une silhouette reconnaissable et témoigne des techniques de construction de l’époque. L’intérieur de l’édifice abrite un patrimoine religieux précieux, notamment des statues représentant saint Fiacre et une Vierge à l’Enfant, attestant de la dévotion locale et de l’importance accordée à ces figures saintes.
La chapelle Saint-Nicolas d’Aguénéac n’est pas seulement un lieu de culte, mais aussi un site commémoratif important :
– Elle abrite la sépulture du Père Pierre Coëdelo, massacré par les « Bleus » en 1795
– Son cimetière, où repose le prêtre martyr, est un lieu de recueillement et de mémoire
– Elle représente un témoignage tangible des troubles de la période révolutionnaire dans la région
La fontaine saint-nicolas : un complément spirituel
À proximité de la chapelle Saint-Nicolas d’Aguénéac se trouve la fontaine Saint-Nicolas, un élément indissociable du site religieux. Cette source, dédiée au saint patron de la chapelle, s’inscrit dans la tradition des fontaines sacrées bretonnes. Elle était probablement un lieu de dévotion et de rituels, où les fidèles venaient puiser une eau réputée pour ses vertus curatives ou protectrices. La présence de cette fontaine renforce le caractère sacré du lieu et témoigne de la persistance des croyances populaires associant spiritualité et éléments naturels.
Un ensemble patrimonial cohérent
La chapelle et la fontaine Saint-Nicolas forment un ensemble patrimonial remarquable :
– Elles illustrent la symbiose entre architecture religieuse et culte des eaux en Bretagne
– Leur proximité géographique renforce leur importance dans le paysage spirituel local
– Elles constituent un attrait touristique et culturel pour la commune de Trédion
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