Cet article explore les fouilles archéologiques menées par l’INRAP sur le site de Theix-Noyalo, révélant des traces importantes de civilisation gauloise et gallo-romaine. Nous détaillerons les découvertes et les interprétations obtenues par les chercheurs.
Présentation générale du site
Le site archéologique de Theix-Noyalo, situé dans le Morbihan, révèle une occupation humaine continue sur près de 6 siècles. Les fouilles menées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) ont mis au jour des vestiges datant de 300 ans avant J.-C. jusqu’à 400 ans après. Le chantier, qui s’étend sur le plateau de Brestivan, a permis de découvrir une exploitation agricole gauloise qui a évolué au fil du temps, se transformant en une villa gallo-romaine.
Les archéologues ont identifié plusieurs phases d’occupation, avec des fermes gauloises successives et des enclos antiques. La stratigraphie du site révèle une imbrication complexe des différentes couches de civilisation. Chaque découverte, qu’il s’agisse d’un morceau de meule ou de poterie, apporte des informations précieuses pour dater le site et comprendre les activités qui s’y déroulaient. Le directeur du chantier souligne l’importance des traces de poteaux enfoncés dans la terre, témoignant de la construction en bois des fermes gauloises.
La proximité du golfe du Morbihan explique l’importance des échanges commerciaux par voie maritime dans la région. Le site de Theix-Noyalo s’inscrit dans un contexte plus large de fermes gauloises et de villas romaines qui se sont succédé dans la zone. Les archéologues ont identifié trois phases principales : une ferme gauloise active entre -300 et -100 avant J.-C., suivie d’une seconde jusqu’au 1er siècle après J.-C., puis d’une troisième aménagée à l’époque gallo-romaine.
Les fouilles méthodiques ont permis de mettre au jour une variété de vestiges appartenant à différentes époques. Parmi ces découvertes figurent des puits, des fumoirs, des systèmes de chauffage, des poteries et des enclos. Le chantier de Theix-Noyalo se distingue comme le seul site archéologique en cours de fouilles visitable en Bretagne lors des Journées du Patrimoine, offrant au public une opportunité unique d’observer le travail des archéologues et de découvrir l’histoire locale.
Historique des lieux
Occupation ancienne du site
Le site de Theix-Noyalo révèle une occupation humaine s’étendant sur près de 6 siècles, de 300 ans avant J.-C. à 400 ans après. Les fouilles menées par l’INRAP ont mis au jour plusieurs couches de civilisation, témoignant d’une riche histoire locale.
Les archéologues ont découvert les traces d’une ferme gauloise datant de -300 à -100 avant J.-C., suivie de deux autres exploitations agricoles jusqu’à l’époque gallo-romaine. Cette succession d’habitats sur un même lieu souligne l’importance stratégique de la zone.
Évolution de l’exploitation agricole
Au Ier siècle avant notre ère, l’exploitation connaît une première restructuration. Un nouvel enclos carré de 3100 m² est aménagé, intégrant certains bâtiments existants et de nouveaux greniers à céréales. Une trame parcellaire orthonormée se développe autour du site.
Plus tard, l’habitat est déplacé 100 mètres au nord, sur le point culminant du plateau. Un vaste enclos de 4000 m² est créé, abritant un bâtiment résidentiel principal. Cette nouvelle organisation témoigne d’une adaptation aux changements de l’époque.
Vestiges et découvertes
Les fouilles ont révélé de nombreux vestiges, dont des puits, des fumoirs, des systèmes de chauffage et des poteries. Un four maçonné de la fin de l’Antiquité a été mis au jour, ainsi qu’un puits profond de 7,40 mètres avec des encoches pour l’entretien.
Les archéologues ont également découvert un four de cuisson gallo-romain et un fumoir utilisé pour la conservation de la viande ou du poisson. Ces éléments offrent un aperçu précieux de la vie quotidienne et des pratiques agricoles de l’époque.
Importance du site
Le site de Brestivan présente un intérêt particulier pour la recherche sur l’évolution des fermes gauloises et gallo-romaines dans le Nord de la Gaule. Contrairement à de nombreuses exploitations abandonnées au début de l’Antiquité, celle-ci a survécu pendant près de 500 ans.
Cette longévité exceptionnelle offre un modèle d’étude précieux pour comprendre l’adaptation des exploitations agricoles aux changements sociaux et économiques de l’époque gallo-romaine. Le site témoigne de la résilience et de l’ingéniosité des populations locales.
Contexte des fouilles
À Theix-Noyalo dans le Morbihan, une équipe de l’Inrap mène des fouilles préventives depuis 2018 sur le plateau de Brestivan. Le site, qui sera transformé en écoquartier, a révélé une exploitation agricole gauloise réorganisée à l’époque gallo-romaine.
Les archéologues ont mis au jour plusieurs couches de civilisation imbriquées, couvrant une période de six siècles. Des vestiges datant de 300 ans avant J.-C. jusqu’à 400 ans après J.-C. ont été découverts, témoignant d’une occupation continue du site.
Une douzaine de techniciens travaillent sur ce chantier, déchiffrant minutieusement les traces du passé. La découverte de fragments de meule ou de poterie fournit des indications précieuses pour dater le site et comprendre les activités qui s’y déroulaient.
Le directeur du chantier explique que les structures visibles sont les traces de poteaux d’une ferme gauloise construite en bois. Ces vestiges permettent de reconstituer l’organisation spatiale et l’évolution de l’habitat au fil du temps.
La proximité du golfe du Morbihan a favorisé les échanges commerciaux par voie maritime. La région abrite de nombreuses villas romaines et fermes gauloises, parfois superposées sur un même site, illustrant la continuité de l’occupation humaine.
Les archéologues ont identifié trois phases d’occupation : une ferme gauloise (-300 à -100 av. J.-C.), suivie d’une autre jusqu’au 1er siècle après J.-C., puis une villa gallo-romaine aménagée par-dessus, témoignant de l’évolution des modes de vie.
Les fouilles méthodiques ont permis de mettre au jour divers vestiges : puits, fumoirs, systèmes de chauffage, poteries et enclos. Ces découvertes offrent un aperçu concret de la vie quotidienne et des pratiques agricoles à travers les époques.
Le site de Theix-Noyalo est le seul chantier archéologique en cours de fouilles ouvert au public en Bretagne pour les Journées du Patrimoine. Cette opportunité permet aux visiteurs de découvrir les méthodes de l’archéologie préventive et l’histoire locale.
Les découvertes archéologiques
Un site occupé pendant six siècles
Le chantier de fouilles à Theix-Noyalo dans le Morbihan a révélé une occupation continue du site pendant six siècles. Les archéologues ont mis au jour des vestiges datant de 300 ans avant J.-C. jusqu’à 400 ans après. Une villa gallo-romaine a succédé à des fermes et des enclos antiques, témoignant de plusieurs couches de civilisation imbriquées. La découverte d’objets tels que des morceaux de meule ou de poterie permet aux chercheurs de dater précisément le site et de comprendre les activités qui s’y déroulaient.
Une ferme gauloise évoluant vers une exploitation gallo-romaine
Les fouilles ont mis en évidence l’évolution d’une ferme gauloise vers une exploitation gallo-romaine. Initialement construite en bois, la ferme gauloise a fonctionné entre 300 et 100 avant J.-C. Elle a ensuite été remplacée par une autre ferme jusqu’au 1er siècle après J.-C., avant d’être réaménagée à l’époque gallo-romaine. Cette succession d’occupations sur le même site illustre la continuité et l’adaptation des pratiques agricoles au fil des siècles, offrant un aperçu unique de l’évolution des modes de vie dans la région.
Des vestiges variés témoignant de la vie quotidienne
Les archéologues ont découvert une diversité de vestiges appartenant à différentes époques. Parmi ces trouvailles figurent des puits, des fumoirs, des systèmes de chauffage, des poteries et des enclos. Ces éléments permettent de reconstituer la vie quotidienne des habitants du site au fil des siècles. La présence de greniers à céréales, d’un four maçonné et d’un fumoir gallo-romain témoigne des activités agricoles et culinaires pratiquées sur place, offrant un aperçu concret des pratiques de l’époque.
Structures agricoles
Évolution des exploitations au fil du temps
Les fouilles à Theix-Noyalo ont révélé une exploitation agricole gauloise qui s’est transformée au fil des siècles. Initialement établie entre 300 et 100 av. J.-C., elle a connu plusieurs phases de restructuration, témoignant de la continuité d’occupation du site pendant près de 500 ans.
Au Ier siècle av. J.-C., l’exploitation a été réorganisée. Les fossés gaulois ont été comblés et un nouvel enclos carré de 3100 m² a été aménagé. Certains bâtiments ont été conservés, dont l’habitation principale, et de grands greniers à céréales ont été construits autour de l’habitat.
Plus tard, l’habitat a été déplacé 100 mètres au nord, sur la partie la plus élevée du plateau. Un vaste enclos de 4000 m² a été créé, entouré de fossés importants. Cette nouvelle organisation, potentiellement occupée jusqu’au IVe siècle, était dominée par un bâtiment résidentiel en fond de cour.
Particularités du site de Brestivan
Le site de Brestivan se distingue par sa longévité. Contrairement à de nombreuses fermes gauloises abandonnées au début de l’Antiquité, celle-ci a simplement été déplacée et réorganisée. Elle a également survécu à l’installation des grandes villae gallo-romaines au IIe siècle.
Cette exploitation de taille moyenne, restée viable pendant près de cinq siècles, constitue un modèle intéressant pour comprendre l’évolution des structures agricoles dans le Nord de la Gaule. Elle offre un aperçu unique de la transition entre les périodes gauloise et gallo-romaine.
Vestiges et aménagements découverts
Les fouilles ont mis au jour divers vestiges gallo-romains. Parmi eux, on trouve des fosses ayant servi de fondations à un grand grenier, un four maçonné de la fin de l’Antiquité, ainsi qu’un puits profond de 7,40 mètres avec des encoches pour l’entretien.
D’autres découvertes incluent un four de cuisson et un fumoir utilisé pour la conservation de la viande ou du poisson. Ces éléments témoignent des activités quotidiennes et des techniques de production alimentaire de l’époque gallo-romaine dans cette région.
Habitations et enclos
Les fouilles à Theix-Noyalo ont révélé une exploitation agricole gauloise réorganisée pendant la période gallo-romaine. Au Ier siècle avant J.-C., l’habitat gaulois est restructuré avec un nouvel enclos carré de 3100 m², préservant certains bâtiments existants dont l’habitation principale.
Des greniers à céréales imposants sont construits autour de l’habitat, tandis qu’une trame parcellaire orthonormée se développe. Plus tard, l’habitat est déplacé 100 mètres au nord, sur un point plus élevé du plateau, entouré d’un vaste enclos de 4000 m².
Ce nouvel habitat, potentiellement occupé jusqu’au IVe siècle, présente une organisation structurée avec un bâtiment résidentiel en fond de cour. Cette exploitation de taille moyenne est restée viable pendant près de 500 ans, offrant un modèle intéressant d’adaptation aux changements historiques.
Les archéologues ont mis au jour divers vestiges gallo-romains, dont un grand four maçonné, un puits profond de 7,40 m avec des encoches d’entretien, et un fumoir utilisé pour la conservation de la viande ou du poisson.
Ces découvertes s’inscrivent dans une recherche plus large sur l’évolution des fermes gauloises et gallo-romaines dans le Nord de la Gaule, illustrant la continuité et l’adaptation de certaines exploitations face aux changements sociaux et économiques de l’Antiquité.
Implications historiques et recherches futures
Les découvertes sur le site de Theix-Noyalo offrent un éclairage précieux sur l’évolution des habitats ruraux entre l’époque gauloise et gallo-romaine. La continuité d’occupation sur près de 500 ans, avec des réaménagements successifs, illustre la résilience de cette exploitation agricole face aux changements politiques et économiques. Cette longévité contraste avec l’abandon de nombreuses fermes gauloises au début de l’Antiquité, faisant de Brestivan un cas d’étude intéressant pour comprendre les dynamiques de peuplement rural en Gaule du Nord.
Les fouilles révèlent une adaptation progressive aux standards romains, visible dans l’organisation spatiale et les techniques de construction. Le passage d’un enclos irrégulier à un plan carré, puis l’adoption d’une trame parcellaire orthonormée, témoignent de cette romanisation. Cependant, la persistance de certaines structures gauloises suggère une transition graduelle plutôt qu’une rupture brutale. Ces observations contribuent à nuancer notre compréhension du processus de romanisation dans les campagnes gauloises.
Les recherches futures pourraient se concentrer sur la comparaison de Brestivan avec d’autres sites contemporains pour mieux cerner les facteurs de sa longévité. L’étude approfondie des techniques agricoles, des réseaux commerciaux et des modes de vie pourrait éclairer les raisons de sa viabilité prolongée. De plus, l’analyse des artefacts et des structures spécialisées comme les fours et les fumoirs permettrait de reconstituer plus précisément l’économie locale et les pratiques culinaires de l’époque gallo-romaine.
Rythmes de création et d’abandon
Le site archéologique de Theix-Noyalo révèle une exploitation agricole qui a évolué sur plusieurs siècles. Initialement gauloise, elle a été réorganisée puis déplacée durant la période gallo-romaine. Cette continuité d’occupation offre un aperçu fascinant des transitions entre les époques.
Au Ier siècle avant notre ère, l’exploitation connaît une première restructuration. Les fossés gaulois sont comblés et un nouvel enclos carré de 3100 m² est aménagé. Des greniers à céréales sont construits autour de l’habitat, tandis qu’une trame parcellaire orthonormée se développe.
Plus tard, l’habitat est déplacé 100 mètres au nord, sur le point le plus élevé du plateau. Un vaste enclos de 4000 m² est créé, avec une organisation rigoureuse dominée par un bâtiment résidentiel en fond de cour. L’occupation se poursuit potentiellement jusqu’au IVe siècle.
Ce site s’inscrit dans une problématique de recherche sur l’évolution des fermes gauloises et gallo-romaines dans le Nord de la Gaule. Contrairement à de nombreuses fermes gauloises abandonnées au début de l’Antiquité, celle de Brestivan est simplement réorganisée et déplacée.
L’exploitation survit également à la vague d’installation des grandes villae gallo-romaines au IIe siècle. Cette ferme de taille moyenne, restée viable pendant près de 500 ans, constitue un modèle d’étude intéressant pour comprendre les transitions agricoles de l’époque.
Les fouilles ont mis au jour divers vestiges gallo-romains : un grand four maçonné, un puits profond de 7,40 m avec des encoches d’entretien, un four de cuisson et un fumoir utilisé pour la viande ou le poisson, témoignant des activités quotidiennes de l’époque.
Perspectives pour les futures fouilles
Les fouilles à Theix-Noyalo ont révélé une occupation continue sur près de 6 siècles, avec plusieurs couches de civilisation imbriquées. Les archéologues ont mis au jour des vestiges allant de 3 siècles avant J.-C. à 4 siècles après, comprenant des fermes gauloises et une villa gallo-romaine.
La méthode de fouille préventive employée par l’INRAP permet de décrypter le passé de manière méthodique. Chaque découverte, qu’il s’agisse d’un morceau de meule ou de poterie, apporte des indications précieuses pour dater le site et comprendre les activités qui s’y déroulaient.
Le site de Brestivan offre un modèle intéressant d’exploitation agricole ayant survécu et évolué sur une longue période. Contrairement à de nombreuses fermes gauloises abandonnées au début de l’Antiquité, celle-ci a été réorganisée et déplacée, restant viable pendant près de 500 ans.
Les futures fouilles permettront d’approfondir l’étude de cette exploitation agricole gauloise qui s’est adaptée à l’époque gallo-romaine. Les archéologues pourront notamment examiner les différentes phases de restructuration et l’évolution de l’habitat au fil des siècles.
Le chantier de Theix-Noyalo s’inscrit dans une problématique de recherche plus large sur les rythmes de création et d’abandon des fermes gauloises et gallo-romaines dans le Nord de la Gaule. Il offre une opportunité unique d’étudier la continuité et l’adaptation d’une exploitation agricole à travers les époques.
Les découvertes futures pourraient inclure d’autres structures comme des puits, des fours, des systèmes de chauffage ou des greniers. L’étude de ces vestiges permettra de mieux comprendre l’organisation spatiale et les activités économiques de cette exploitation à travers les siècles.
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