Surzur, petite commune bretonne, regorge de vestiges archéologiques témoignant de son riche passé. Cet article propose un voyage à travers les éléments marquants du patrimoine architectural et historique de Surzur, depuis le bourg jusqu’à la campagne environnante.
Le patrimoine du bourg
Vestiges architecturaux dans le centre-ville
Le cœur historique de Surzur abrite des maisons anciennes datant du début du 17e siècle. Situées entre l’église et la chapelle Notre-Dame de Recouvrance, ces bâtiments ont conservé leur architecture d’origine. On y observe des portes cintrées, des gerbières et des décorations sculptées sur les façades. Certains linteaux arborent des inscriptions ou des représentations d’outils, témoignant des métiers exercés par les anciens propriétaires. Ce quartier offre un aperçu authentique de l’habitat traditionnel de la région.
Éléments patrimoniaux en zone rurale
La campagne de Surzur recèle également des trésors architecturaux. On y trouve des ensembles typiques du 16e siècle, notamment des longères construites bout à bout, formant des rangées de logis caractéristiques de l’époque. Ces habitations rurales, aux toitures parfois irrégulières, hébergeaient plusieurs familles. Les villages sont parsemés de fours à pain et de puits soigneusement ouvragés, vestiges d’un mode de vie révolu. Bien que les moulins aient disparu, leur souvenir perdure dans la toponymie locale.
Domaines privés et éléments remarquables
Surzur compte plusieurs propriétés privées d’intérêt historique, telles que le château du Grégo (19e siècle), le manoir de Pérennès et le château de Pembulzo (1777). Ces domaines abritent des chapelles inaccessibles au public. La fontaine de Pérennès, de style régional, alimente l’étang en contrebas. Le manoir de Cohanno, bien que fermé aux visites, participe au patrimoine local. Ces éléments témoignent de la richesse historique et architecturale de la commune.
Les maisons anciennes de Surzur
Dans le bourg
Entre l’église et la chapelle Notre-Dame de Recouvrance se trouve un quartier ancien de Surzur. La maison la plus ancienne date de 1602. Les bâtiments ont conservé leur aspect d’origine avec des portes cintrées, des gerbières et des éléments sculptés sur certaines façades.
Plusieurs linteaux de portes ou fenêtres présentent des inscriptions ou des outils symbolisant le métier d’anciens propriétaires. Ces détails architecturaux témoignent de l’histoire et des traditions locales.
En campagne
La campagne de Surzur abrite des ensembles caractéristiques de l’architecture du XVIe siècle. On y trouve des longères construites bout à bout, formant des rangées de logis avec des toitures parfois de hauteurs inégales.
Les villages ruraux sont ponctués de fours à pain et de puits, parfois très ouvragés. Ces éléments rappellent le mode de vie traditionnel des habitants de la région au fil des siècles.
Vestiges d’autres époques
Bien que les moulins à vent, à marée ou à eau aient disparu, leur souvenir persiste dans les noms de lieux-dits et de parcelles comme « Pré du Moulin » ou « Parc ar Milin ». Ces toponymes constituent des traces indirectes du patrimoine industriel de Surzur.
Plusieurs domaines privés abritent des chapelles non accessibles au public, notamment au château du Grégo (XIXe siècle), au manoir de Pérennès et au château de Pembulzo (1777). Ces édifices religieux privés complètent le patrimoine architectural de la commune.
Le quartier historique
Le centre ancien de Surzur abrite des maisons datant du 17e siècle, notamment entre l’église et la chapelle Notre-Dame de Recouvrance. Certaines présentent des caractéristiques architecturales d’époque comme des portes cintrées, des gerbières et des sculptures sur les façades.
On peut observer des inscriptions et symboles gravés sur les linteaux de portes et fenêtres, témoignant des métiers exercés par les anciens propriétaires. Ces détails offrent un aperçu de la vie quotidienne dans le Surzur d’autrefois.
En périphérie du bourg, des longères typiques du 16e siècle subsistent. Ces habitations mitoyennes, aux toitures parfois de hauteurs différentes, abritaient plusieurs familles. Elles illustrent l’architecture rurale traditionnelle de la région.
Les villages alentour conservent des vestiges du patrimoine rural, comme d’anciens fours à pain et des puits ouvragés. Ces éléments rappellent l’organisation de la vie communautaire dans les campagnes bretonnes d’antan.
Les ensembles typiques de la campagne
Dans les zones rurales de Surzur, on trouve encore des ensembles architecturaux caractéristiques du XVIème siècle. Ces constructions prennent la forme de longères, bâties bout à bout, avec des toitures de hauteurs parfois inégales. Chaque partie servait d’habitation à une famille distincte. Cette disposition, décrite par les voyageurs de l’époque, témoigne de l’organisation sociale et familiale de la région à cette période.
Les villages de campagne abritent également des éléments patrimoniaux intéressants. On y découvre de nombreux fours à pain, essentiels à la vie quotidienne d’antan, ainsi que des puits parfois ouvragés qui occupent une place centrale dans ces hameaux. Ces structures, bien que modestes, reflètent l’ingéniosité et le savoir-faire des artisans locaux de l’époque.
Malheureusement, les moulins qui parsemaient autrefois le paysage ont presque tous disparu. Qu’ils aient été à vent, à marée ou à eau, il n’en reste que des traces dans la toponymie locale. Les noms de lieux-dits et de parcelles, tels que « Pré du Moulin » ou « Parc ar Milin », conservent le souvenir de ces anciennes installations, témoignant de l’importance de l’activité meunière dans l’histoire économique de la région.
Les longères du XVIème siècle
Les longères constituent un élément architectural caractéristique du XVIème siècle à Surzur. Ces habitations rurales se présentent sous forme de rangées de logis construites bout à bout, formant des ensembles typiques de l’époque.
Les longères se distinguent par leurs toitures à hauteurs inégales, offrant un aspect pittoresque à ces constructions. Chaque section de la longère abritait une famille différente, créant ainsi de véritables petites communautés au sein d’un même bâtiment.
Ces constructions témoignent de l’architecture vernaculaire de la région, adaptée aux besoins et aux ressources locales. Elles reflètent le mode de vie rural de l’époque et constituent un patrimoine architectural précieux pour comprendre l’histoire de Surzur.
Les fours à pain et les puits
Dans de nombreux villages de Surzur, on peut encore observer des fours à pain et des puits qui ont résisté à l’épreuve du temps. Ces structures témoignent de la vie quotidienne des habitants au fil des siècles.
Certains puits sont particulièrement ouvragés, démontrant le savoir-faire artisanal local. Ces constructions, essentielles à la vie rurale, occupent souvent une place centrale dans les hameaux, rappelant leur importance pour la communauté.
Les fours à pain, quant à eux, évoquent une époque où chaque famille préparait son propre pain. Ces vestiges architecturaux offrent un aperçu fascinant des traditions culinaires et de l’organisation sociale de la région.
Vestiges et propriétés privées
Patrimoine architectural du bourg
Dans le centre de Surzur, entre l’église et la chapelle Notre-Dame de Recouvrance, se trouve un quartier historique aux bâtiments d’aspect ancien. La maison la plus ancienne date de 1602. On y observe des portes cintrées, des gerbières et des décorations sculptées sur les rampants. Certains linteaux portent des inscriptions ou des représentations d’outils, témoins des métiers exercés par les anciens propriétaires. Ce patrimoine architectural offre un aperçu de l’histoire locale et des traditions artisanales de Surzur.
Vestiges ruraux et domaines privés
La campagne de Surzur abrite des ensembles typiques de l’architecture du XVIème siècle, notamment des longères construites bout à bout. On trouve également des fours à pain et des puits ouvragés dans les villages. Bien que les moulins aient disparu, leur souvenir persiste dans les toponymes locaux. Plusieurs propriétés privées abritent des éléments patrimoniaux inaccessibles au public, comme les chapelles des châteaux du Grégo, de Pembulzo et du manoir de Pérennès. La fontaine de Pérennes, dans un style régional, alimente l’étang du ruisseau du Gouarh.
Vestiges nobiliaires
Le site de l’ancien château de Cohanno conserve quelques vestiges notables. On y trouve les armoiries des Rohan sur une porte, les restes d’une chapelle, un four banal et un colombier imposant aux nombreux boulins. Le château du Grégo, construit à la Mansart, appartenait à la famille Du Bot avant de passer aux De Virel. Il conserve ses dépendances, son verger clos et son colombier. Un fronton arbore les armoiries des familles Dufresne de Virel et Pontbellanger, témoignant de l’histoire nobiliaire de Surzur.
Les moulins disparus
Les nombreux moulins qui jalonnaient autrefois le paysage de Surzur ont aujourd’hui disparu. Qu’ils soient à vent, à marée ou à eau, il ne reste aucune trace visible de ces structures. Leur existence passée ne subsiste que dans la toponymie locale.
Les noms de lieux-dits et de parcelles témoignent encore de la présence de ces anciens moulins. On retrouve par exemple des appellations comme « Pré du Moulin » ou « Parc ar Milin », qui signifie « champ du moulin » en breton, rappelant l’emplacement de ces installations disparues.
Bien que les vestiges physiques aient disparu, ces toponymes constituent un héritage culturel important. Ils permettent de comprendre l’organisation passée du territoire et l’importance des moulins dans l’économie locale d’antan.
Châteaux et manoirs
Château du Grégo
Le château du Grégo, datant du XIXe siècle, abrite une chapelle privée. Bien que fermé au public, cet édifice témoigne de l’architecture aristocratique de l’époque. Sa présence rappelle l’importance historique des domaines nobles dans la région de Surzur.
Manoir de Pérennès
Le manoir de Pérennès, propriété privée, possède également une chapelle. À proximité se trouve la fontaine de Pérennès, construite dans un style typique du littoral. Elle alimente l’étang en contrebas via le ruisseau du Gouarh.
Château de Pembulzo
Érigé en 1777, le château de Pembulzo est un autre exemple du patrimoine architectural de Surzur. Sa chapelle privée, inaccessible au public, contribue à l’ensemble historique des domaines seigneuriaux de la commune.
Manoir de Cohanno
Le manoir de Cohanno, propriété privée interdite aux visites, représente un élément supplémentaire du patrimoine architectural de Surzur. Son existence souligne la richesse historique de la région en termes de demeures seigneuriales.
Vestiges du château des Rohan
Quelques vestiges du château des Rohan subsistent, notamment les macles sur les jambages d’une porte, les restes d’une chapelle, le four banal et un colombier. Ce dernier, réservé aux nobles, contenait des centaines de boulins.
Château Du Bot-De Virel
Construit à la Mansart, ce château appartenait aux Du Bot avant de passer aux De Virel. Il conserve ses dépendances, son verger clos et son colombier. Une chapelle du XIXe siècle a remplacé l’ancienne. Un fronton arbore les armes des familles Dufresne de Virel et Pontbellanger.
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