Présentation de deux sites remarquables du Morbihan pour la découverte des espèces animales et végétales : la réserve naturelle des marais de Séné et le marais de Lasné à Saint-Armel.
Le paradis des oiseaux : la réserve naturelle des marais de séné
Vue d’ensemble de la réserve naturelle nationale des marais de Séné, un site d’importance pour la conservation des oiseaux et des espèces migratoires.
Biodiversité des marais de Séné : un écosystème exceptionnel
La réserve naturelle nationale des marais de séné
Créée en 1996, la réserve naturelle nationale des marais de Séné s’étend sur 530 hectares de vasières, prés salés, anciennes salines et prairies humides. Ce site constitue un écosystème crucial pour la découverte de la faune et de la flore caractéristiques du Golfe du Morbihan. La réserve abrite une diversité ornithologique impressionnante, avec pas moins de 220 espèces d’oiseaux recensées. On y observe notamment de nombreux canards, sternes et échassiers. La zone joue également un rôle essentiel en tant qu’escale migratoire pour la quasi-totalité des espèces de limicoles fréquentant l’Europe de l’ouest.
Pour explorer la réserve et observer sa riche biodiversité, les visiteurs ont le choix entre deux options :
– Visites guidées : accompagnées par des experts, elles permettent d’approfondir ses connaissances sur la faune et la flore locales
– Visites libres : idéales pour les observateurs expérimentés ou ceux qui préfèrent découvrir à leur rythme
Les marais de lasné à saint-armel
Classés Espaces Naturels Sensibles du département du Morbihan depuis 1978, les marais de Lasné à Saint-Armel ont connu une renaissance écologique depuis 2003. La restauration d’une saline et la création d’une zone de quiétude ont permis de préserver et de valoriser cet environnement unique. Le site accueille également deux conchyliculteurs qui utilisent certains bassins, créant ainsi une diversité de milieux et d’usages propice à l’épanouissement de la faune aviaire. Cette cohabitation entre activités humaines traditionnelles et préservation de la nature fait des marais de Lasné un exemple intéressant de gestion durable des zones humides.
Les oiseaux emblématiques des marais de séné
La réserve des Marais de Séné, située à proximité de Vannes, offre un habitat privilégié pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Sur plus de 500 hectares, les amateurs d’ornithologie peuvent observer une variété d’espèces fascinantes. Parmi les résidents les plus emblématiques, on trouve les spatules blanches, reconnaissables à leur bec en forme de cuillère, les élégantes avocettes au bec recourbé, et les sternes, ces « hirondelles de mer » au vol gracieux. La réserve accueille également de nombreux oiseaux migrateurs, comme les barges à queue noire et divers échassiers, qui font escale dans cette zone humide au cours de leur long voyage.
Visite des marais de séné
La réserve naturelle nationale des marais de Séné, établie en 1996, s’étend sur 530 hectares de paysages variés. Elle comprend des vasières, des prés salés, d’anciennes salines et des prairies humides. Ce site est devenu un lieu incontournable pour l’observation de la biodiversité du Golfe du Morbihan. Les visiteurs peuvent y découvrir une multitude d’espèces d’oiseaux, dont des canards, des sternes et de nombreux échassiers. La réserve abrite une faune et une flore caractéristiques des milieux marécageux.
– 220 espèces d’oiseaux recensées
– Escale migratoire pour les limicoles d’Europe de l’ouest
– Choix entre visites guidées et libres
Les marais de Lasné, situés à Saint-Armel, sont classés Espaces Naturels Sensibles du Morbihan depuis 1978. Ces anciennes salines ont connu une renaissance en 2003 grâce à la restauration d’un bassin salin et la création d’une zone de quiétude. Le site accueille également deux conchyliculteurs qui utilisent certains bassins. Cette diversité de milieux et d’usages crée un environnement propice à l’accueil d’une grande variété d’oiseaux, faisant des marais de Lasné un lieu d’intérêt pour les amateurs d’ornithologie.
– Restauration d’une saline en 2003
– Présence de deux conchyliculteurs
– Environnement favorable à la diversité aviaire
Renaissance des anciennes salines
Coexistence avec les conchyliculteurs
La réserve naturelle nationale des marais de Séné et les marais de Lasné à Saint-Armel illustrent parfaitement la cohabitation harmonieuse entre la préservation de la biodiversité et les activités humaines traditionnelles. Ces espaces naturels sensibles du Morbihan offrent un exemple intéressant de gestion intégrée, où la protection de l’environnement s’allie aux pratiques conchylicoles locales.
Utilisation partagée des bassins
Dans les marais de Lasné à Saint-Armel, certains bassins sont utilisés par des conchyliculteurs, créant ainsi une mosaïque d’habitats bénéfique pour la faune et la flore. Cette diversité d’usages contribue à maintenir un équilibre écologique tout en permettant le maintien d’une activité économique traditionnelle. L’adaptation des pratiques conchylicoles aux exigences de préservation de l’environnement démontre la possibilité d’une coexistence fructueuse entre l’homme et la nature.
– Partage des ressources aquatiques
– Adaptation des techniques conchylicoles
– Maintien de l’activité économique locale
Bénéfices mutuels pour la biodiversité et l’aquaculture
La présence des conchyliculteurs dans ces zones protégées apporte des avantages réciproques. D’une part, les bassins utilisés pour l’ostréiculture ou la mytiliculture offrent des zones d’alimentation supplémentaires pour de nombreuses espèces d’oiseaux, notamment les échassiers. D’autre part, la qualité de l’eau maintenue pour la préservation de la biodiversité profite directement aux cultures de coquillages, garantissant ainsi des produits de qualité.
– Zones d’alimentation pour l’avifaune
– Maintien de la qualité de l’eau
– Valorisation des produits conchylicoles locaux
Cette coexistence entre activités humaines et protection de la nature démontre qu’il est possible de concilier les intérêts économiques et écologiques. Elle offre un modèle de gestion durable des zones côtières, où la préservation de la biodiversité s’intègre harmonieusement aux pratiques traditionnelles, contribuant ainsi à la richesse et à la résilience de ces écosystèmes uniques.
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